Ajaccio, attacco contro moschea: "Via i musulmani da casa nostra"Manifestanti si scagliano contro una moschea ad Ajaccio pe vendicare un agguato contro le forze dell'ordine durante la vigilia di Natale
Gabriele Bertocchi - Sab, 26/12/2015 - 12:34
http://www.ilgiornale.it/news/mondo/aja ... 07741.html Seicento persone contro una sala di preghiera musulamana per vendicare un agguato contro due pompieri e un poliziotto avvenuto alla vigilia di Natale.
I manifestanti si sono trovati davanti al centro musulmano ad Ajaccio, in corsica, armati di ferocia hanno messo a soqquadro la sala, altri hanno strappato diverse pagine delle copie del Corano, tentando di bruciarle. Nonostante le forze dell'ordine fossero dispiegate a protezione della struttura, alcuni protestanti sono riusciti a far breccia all'interno del luogo di preghiera. In dialetto locale gridavano: "Arabi Fora!", fuori gli arabi. Altri invece gridavano "Questa è casa nostra".
Nella protesta è stato colpito anche un ristorante kebab. A far scoppiare la violenta protesta secondo la ricostruzione del sotto-prefetto François Lalanne sarebbe stato :"Un incendio appiccato volontariamente", appiccato nella notte tra giovedì e venerdì all'interno del complesso di appartamenti Jardin de l'Empereur, "per attirare le forze dell'ordine e i pompieri in un agguato". L'attacco incendiario ha ferito gravemente due vigili del fuoco. Molti giovani incappucciati hanno aggredito fisicamente agenti e forze dell'ordine, alcuni hanno poi attaccato un camion dei pompieri.
Il premier Manuel Valls ha subito commentato l'accaduto su Twitter: "Corsica: dopo l'aggressione intollerabile ai pompieri, una profanazione inaccettabile di un luogo di preghiera musulmana. Va difeso il rispetto della legge repubblicana".
No xe ła lej repiovegana ke ła va defexa ma xe ła xente a caxa sua, ebete!http://www.filarveneto.eu/wp-content/up ... -ixlam.jpgCorse: nouvelle manifestation aux cris de "Arabes dehors"26 décembre 201
http://www.lalibre.be/actu/internationa ... 8a57d142cd Une centaine de personnes, scandant "Arabes dehors! " et "On est chez nous! ", ont de nouveau manifesté samedi à Ajaccio, sur l'île française de Corse, dans un quartier populaire où une salle de prière musulmane avait été saccagée la veille en marge d'un premier rassemblement. Le rassemblement de samedi a été émaillé d'un bref incident, quand un homme a brisé à coups de pierres les portes vitrées de trois halls d'entrée, a constaté une correspondante de l'AFP. Encadré par des forces de l'ordre en nombre, il s'est cependant dispersé sans autre incident en fin de journée.
Les manifestants, comme ceux de la veille, étaient venus dans cette cité populaire des hauteurs d'Ajaccio à la suite d'une agression qui y avait été commise dans la nuit de jeudi à vendredi par des jeunes encagoulés contre des policiers et pompiers appelés pour un feu.
L'agression qui a fait trois blessés -- deux pompiers et un policier-- a été menée par "une vingtaine de personnes", selon des pompiers qui la décrivent comme un "guet-apens" d'une grande violence, à coup de battes de baseball et de barres de fer.
Les centaines de manifestants venus dans la cité vendredi affirmaient vouloir en rechercher les auteurs, mais un groupe d'environ 300 personnes s'était finalement détaché et avait saccagé une salle de prière, tentant notamment de brûler des exemplaires du Coran. Un restaurant kebab avait également été endommagé.
Ces incidents surviennent dans un climat de tension en France après les attentats jihadistes qui ont fait 130 morts à Paris le 13 novembre, ainsi qu'après la victoire de nationalistes corses aux élections régionales qui ont également vu la poussée de l'extrême droite dans le reste de la France.
Le Premier ministre Manuel Valls, tout en dénonçant l'"agression intolérable" commise dans la cité d'Ajaccio contre les pompiers, a également dénoncé vendredi la "profanation inacceptable d'un lieu de prière musulman".
Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve a fustigé "(des) exactions intolérables, aux relents de racisme et de xénophobie".
Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Anouar Kbibech, a appelé "l'ensemble de nos concitoyens au calme et à la sérénité", dans un communiqué. L'Union des mosquées de France (UMF) a appelé les pouvoirs publics à "renforcer les moyens de protection" autour des lieux de culte "et les musulmans de France à la vigilance et à la sérénité face à toutes les provocations".
Le Front national (extrême droite) a quant à lui estimé que "quand les citoyens ont le sentiment légitime que l'Etat ne fait plus régner l'ordre républicain (...) il y a le risque évident qu'ils veuillent se faire justice eux-mêmes (...)".
Le préfet de Corse prend un arrêté d'interdiction de manifesterAprès deux jours de manifestations et de dérapages racistes notamment dans le quartier populaire des Jardins de l'Empereur à Ajaccio, le préfet de Corse Christophe Mirmand a annoncé samedi qu'il allait prendre "dans la soirée" un arrêté d'interdiction de manifester dans ce quartier.
"J'ai reçu une délégation pour leur demander de cesser ces mouvements et cette démonstration qui donne un image désastreuse de la Corse", a déclaré M. Mirmand au cours d'un point presse à l'issue d'une rencontre avec des manifestants. Il a ensuite précisé sur BFMTV qu'il allait également prendre un arrêté préfectoral pour interdire les manifestations "dans le périmètre des Jardins de l'Empereur afin d'y rétablir la sérénité qui a manqué ces derniers temps".
De leur côté, les membres de la délégation se sont dit satisfaits des engagements du représentant de l'Etat, qui a déclaré que "des policiers seraient présents dans tous les quartiers", ont-ils dit. "Nous on a fait ce que l'on avait à faire dans les quartiers. Maintenant on a donné le bébé au préfet", a ainsi déclaré Antoine, l'un des représentants des manifestants.
France: manifestations interdites dans une ville de Corse après des dérapages racistes27 décembre 2015
http://www.lalibre.be/actu/internationa ... um=twitterLe préfet de Corse a pris dans la nuit un arrêté interdisant les manifestations dans un quartier populaire d'Ajaccio, au sud-ouest de l'île française, après deux jours de protestations et dérapages racistes.
L'arrêté, qui prend effet ce dimanche, "durera jusqu'au 4 janvier au moins" et "concerne toutes les manifestations et les rassemblements", a précisé le préfet Christophe Mirmand à l'AFP.
Pour la deuxième journée consécutive, des centaines de manifestants avaient défilé samedi dans plusieurs quartiers populaires d'Ajaccio, aux cris de "On est chez nous", "Arabes dehors".
Les incidents avaient débuté après une violente agression dans la nuit de jeudi à vendredi contre des policiers et pompiers appelés pour un feu dans le quartier populaire des Jardins de l'Empereur.
Le lendemain, plusieurs centaines de manifestants étaient venus rechercher les auteurs de l'agression avant qu'un groupe se mette à saccager une salle de prière musulmane du quartier.
Ces incidents surviennent dans un climat de tension en France après les attentats jihadistes qui ont fait 130 morts à Paris le 13 novembre.
Les élections régionales de la mi-décembre ont donné lieu à une poussée historique de l'extrême droite. En Corse, les nationalistes l'ont emporté, prenant pour la première fois la tête de l'exécutif de cette île méditerranéenne rattachée à la France depuis 1768.
"Il faut que ces comportements cessent, ils altèrent l'image de la Corse", a déclaré dimanche le préfet de l'île, pointant "des propos choquants et inacceptable qui sont successibles de tomber sous le coup d'incrimination d'incitation à la haine à la xénophobie".
Dimanche matin, le calme était revenu dans ce quartier de quelque 450 logements, qui abrite 1.700 personnes, a constaté un journaliste de l'AFP.
Mais les habitants craignaient de nouvelles manifestations, alors que bruissait la rumeur d'un nouveau rassemblement en début d'après-midi, malgré l'interdiction préfectorale.